Migraine

De Thermographie Infrarouge
Aller à : navigation, rechercher

Migraine

Le mot migraine vient du grec ancien ημικρανίον (douleur touchant la moitié du crâne) passant par le latin hemicrania est une forme de céphalée (mal de tête) parfois chronique, parfois fréquente, qui peut être invalidante et caractérisée un mélange par de maux de tête et de nausées. La migraine est trois fois plus fréquente chez la gent féminine que masculine. [1]Les personnes souffrant de migraines chroniques sont appelées des migraineux (un migraineux célèbre n'est autre que Nicolas Sarkozy [2]).

Les causes de cette maladie ne sont pas encore complètement élucidées mais semble lié à des incohérences circulatoires expliquant que son traitement actuel est essentiellement basé sur la fluidification du sang (aspirine des origines) et vasodilatateur. On pense que sa source serait une inflammation neurogénique du système nerveux périphérique.

Il ne faut cependant pas confondre une migraine et un état de migraine, des états physiologiques ou des sensibilités exacerbées peuvent induire la migraine de manière temporaire mais une partie de la population souffre de migraine qui semblent spontanées (sans causes externes). Attention que la migraine peut également générer un phénomène d'aura sensoriel chez certaines personnes et qui se peut se traduit par une vue brouillée, des phosphènes, des mouches, des hémiplégies, ...

La thermographie va pouvoir aider dans l'étude des phénomènes périphériques et en déterminant leur champs d'action car détectant les modification de température corporelle par altératoin de la circulation sanguine (causes comme effets).

D'où l'intérêt d'études comme dans l'illustration ci-dessous des effets de la migraine en comparant un sujet sain, un sujet aux tendances familiales à la migraine et un sujet souffrant de migraine latérale.

Thermographie de la figure de 3 personnes, une saine, une ayant un passif familial de migraines et une migraineuse latérale. Source: PLOS one, auteurs: Nina Zaproudina, Victor Teplov, Ervin Nippolainen, Jukka A. Lipponen, Alexei A. Kamshilin, Matti Närhi, Pasi A. Karjalainen, Rashid Giniatullin

Cette thermographie est comparée à un carte des distributions spatiales des pulsations sanguines: Ligne A, map 2D des pulsations sanguines; Ligne B, map 2D des phase de pulsation sanguine; Ligne C, évolution de volume de pulsation cardiaque durant un cycle cardiaque unitaire, joue gauche en noir et la droite en rouge, pour chaque sujet. Colonne HS: sujet sain; colonne FH: sujet ayant un historique familial de migraines; colonne MP sujet souffrant de migraines.[3] La caméra thermique est couplée ici à une caméra vidéo dans la mesure où cette vidéo calcule également les pulsations sanguines.


Données de l'expérience:

Illumination par des diodes LED linéairement polarisées H2A3-530 de Roithner LaserTechnick sur longueur d'onde 530 nm pendant 15 seconds et avec 60 mW de puissance sur 30×60 cm² et à deux mètres de distance. La vidéo est tournée en noir et blanc par une caméra digitale (8-bit modèle EO-1312 de chez Edmund Optics avec lentille Canon TV-zoom 18 -108) et va servir également à mesurer les pulsations sanguines tandis que la partie thermographique est assurée par une thermacam FLIR A315 320x240 pixels sensibiltié 0.5°C, 9 Hz, infrarouge en ondes courtes. Température de 22–24°C et humidité relative de 30 à 50%, tous les sujets étudiés le même jour de printemps/été. Pas de boisson ni de nourriture (ni médicament) dans les deux heures précédents les mesures.

Conclusion de l'expérience: on voit bien que le sujet migrainaux présente un décalage de pulsation et de température entre les deux joues, il y a donc bien une disymétrie thermique et donc une circulation sanguine asynchrone, ce qui peut se traduire par une forme de "coups de bélier" sanguins comme dans les tuyauteries où l'on ouvre et ferme trop fort des vannes mais ce qui crée également des différences d'irrigation dans les zones vascularisées dans la grande circulation du corps humain.

English: headache

Nederlands: hoofdpijn